Sécurité avant tout : intégrer la domotique sans risque et dans les normes

Domotique en toute sérénité : les bases avant de se lancer

Comprendre ce que la domotique change dans votre installation

La domotique ne se limite pas à des ampoules connectées : elle fait évoluer l’ossature électrique. Vous pouvez passer à un tableau électrique connecté pour centraliser modules et scénarios. Pour rester conforme à la NF C 15‑100, vérifiez la sélectivité des circuits, la présence de disjoncteurs différentiels 30 mA adaptés et une protection contre les surtensions (DPS/parafoudre) en tête. Une mise à la terre irréprochable est indispensable aux équipements sensibles. Certains automatismes exigent des relais et contacteurs (par exemple un contacteur jour/nuit pour le chauffe‑eau). Avant d’ajouter des modules, un diagnostic électrique identifie les mises à niveau nécessaires, puis des tests valident la continuité, les déclenchements et la compatibilité avec vos usages.

La domotique n’exonère pas des règles de sécurité : elle s’y ajoute. Les modules de commande ne remplacent jamais les protections de puissance; ils s’intègrent dans la GTL et le tableau selon la NF C 15‑100. Le DPS (parafoudre) protège l’ensemble, mais reste efficace seulement avec une terre de qualité.

Les risques à éviter dès le départ (surcharge, câblage, compatibilité)

Avant d’ajouter des modules à votre tableau électrique connecté, anticipez trois pièges majeurs :

  • Surcharge: dimensionnez correctement les circuits et vérifiez les calibres des protections (disjoncteur différentiel, courbes, sélectivité). Un dispositif de protection contre les surtensions protège vos équipements sensibles.
  • Câblage: respect strict de la NF C 15‑100, sections adaptées, repérage clair, serrage des bornes et continuité de la mise à la terre pour limiter échauffements et défauts d’isolement.
  • Compatibilité: assurez l’accord entre modules domotiques, relais et contacteurs existants (dont le contacteur jour/nuit), et les protocoles. Certains accessoires exigent des caractéristiques électriques précises.

En logement ancien, un diagnostic électrique préalable sécurise le projet. En cas de doute, faites valider par un électricien qualifié.

Coupez l’alimentation générale et vérifiez l’absence de tension avant toute intervention. Certaines opérations (dimensionnement des différentiels, coordination des protections, IRVE) nécessitent des compétences d’électricien; une erreur peut provoquer échauffements, déclenchements intempestifs ou risques de choc électrique.

Checklist pré-projet pour avancer l’esprit tranquille

  • Faites un diagnostic électrique pour dresser l’état des lieux et repérer les priorités.
  • Vérifiez la conformité à la NF C 15‑100 (sections, repérage, 30 mA par zone humide).
  • Contrôlez la mise à la terre: continuité correcte et bornes bien serrées.
  • Prévoyez un tableau électrique connecté avec espace libre, rail DIN et étiquetage clair.
  • Choisissez un disjoncteur différentiel adapté à chaque usage et calibre.
  • Ajoutez un dispositif de protection contre les surtensions (parafoudre/DPS) si votre site est exposé.
  • Listez les circuits à automatiser et les relais/contacteurs nécessaires; pensez au contacteur jour/nuit pour le chauffe‑eau.
  • Assurez une connexion réseau fiable (Wi‑Fi/Ethernet) et documentez un schéma simple pour faciliter maintenance et évolutions.

Rester conforme et serein : ce que prévoit la norme NF C 15-100

Points clés NF C 15-100 pour la domotique

  • Respecter la NF C 15‑100 en identifiant clairement les circuits domotiques et en réservant de la place au tableau électrique connecté (repérage, accessibilité, ventilation).
  • Protéger chaque groupe de circuits par un disjoncteur différentiel 30 mA adapté, avec une bonne sélectivité.
  • Installer une protection contre les surtensions (parafoudre/DPS) lorsque la norme l’exige, idéal pour préserver modules et passerelles.
  • Vérifier une mise à la terre efficace et continue sur tous les équipements connectés.
  • Dimensionner correctement relais et contacteurs selon la charge; utiliser un contacteur jour/nuit pour piloter chauffe‑eau ou charges lourdes.
  • Séparer commande et puissance, et soigner les sections de câbles et borniers.
  • Réaliser un diagnostic électrique avant toute modernisation et faire contrôler l’installation en cas de modification notable.

Circuits dédiés, calibres et repérage simples à appliquer

Pour une domotique fiable, séparez les usages en circuits dédiés (volets, éclairage, chauffage, alarme) et dimensionnez les calibres selon la NF C 15‑100. Prévoyez des disjoncteurs adaptés, protégés par un disjoncteur différentiel 30 mA par rangée. Ajoutez une protection contre les surtensions en tête et assurez une mise à la terre continue et mesurée. Utilisez des relais et contacteurs — dont le contacteur jour/nuit pour le chauffe‑eau — afin de commuter sans surcharger les modules. Dans votre tableau électrique connecté, soignez le repérage: étiquettes lisibles, codes couleur et schéma à jour. Un diagnostic électrique avant travaux permet de valider la conformité et d’éviter les mauvaises surprises.

Volumes, pièces humides et courants faibles : bonnes pratiques

Dans les salles d’eau, respectez les volumes 0/1/2 de la NF C 15‑100 : pas de prises dans les volumes, luminaires IPx4 minimum et, près des points d’eau, privilégiez le SELV (12/24 V). Protégez les circuits par un disjoncteur différentiel 30 mA et vérifiez la mise à la terre et les liaisons équipotentielles. Séparez rigoureusement courants forts et courants faibles (RJ45, bus domotique) : gaines dédiées ou cloisons de goulotte, pas de mélange dans les boîtes. Centralisez la commande au tableau électrique connecté via relais et contacteurs (ex. contacteur jour/nuit), plutôt que d’encombrer la pièce humide. Ajoutez une protection contre les surtensions pour préserver modules et passerelles. Avant travaux, un diagnostic électrique s’assure que l’installation peut accueillir ces équipements en toute sécurité.

Placez les transformateurs SELV hors des volumes 0/1 et en dehors des zones éclaboussées. Pour les luminaires proches de la douche, privilégiez des modèles classe II et IPx5; un unique différentiel 30 mA dédié à la salle d’eau limite les coupures du reste du logement.

Mettre son installation à niveau avant d’automatiser

Avant d’ajouter capteurs et scénarios, assurez-vous que l’existant est sûr et conforme. Un diagnostic électrique (par un pro ou en auto‑contrôle rigoureux) vérifie notamment la NF C 15‑100 et prépare l’arrivée d’un tableau électrique connecté.

  • Mise à la terre continue et valeur de terre correcte.
  • Disjoncteur différentiel 30 mA adapté à chaque rangée.
  • Protection contre les surtensions au tableau selon le risque local.
  • Sections de câbles, serrages et repérages conformes.
  • Relais et contacteurs en bon état; test du contacteur jour/nuit.
  • Espace, rails DIN et alimentation pour modules connectés.

Une base saine évite déclenchements intempestifs, protège vos équipements et facilite l’automatisation en toute sécurité.

Bien équiper son tableau électrique connecté

Organisation claire des rangées et étiquetage lisible

Pour un entretien serein et des interventions rapides, identifiez chaque circuit et chaque appareil selon la NF C 15‑100, avec une police lisible et un code couleur cohérent. Numérotez les rangées de haut en bas et tenez à jour un schéma dans ou à côté du tableau électrique connecté.

  • Indiquez l’usage de chaque départ (éclairage, prises, VMC, chauffage) et le calibre.
  • Marquez le disjoncteur différentiel par rangée (type AC/A) et la protection contre les surtensions (DPS).
  • Repérez clairement la mise à la terre (barrette et conducteurs vert/jaune).
  • Étiquetez relais et contacteurs, notamment le contacteur jour/nuit.
  • Ajoutez la date de mise à jour, et un QR code vers la notice ou le schéma.
  • Cette organisation facilite le diagnostic électrique et réduit les erreurs lors des dépannages ou extensions.

Prévoir modules communicants, passerelles et alimentation

Anticipez l’emplacement dans le tableau électrique connecté : réservez 4 à 8 modules DIN pour les passerelles (KNX/Zigbee/Wi‑Fi) et une alimentation 24 V pour capteurs/actuateurs. Séparez clairement courants faibles et 230 V selon la NF C 15‑100, et protégez l’ensemble par un disjoncteur différentiel et un dispositif de protection contre les surtensions, avec une mise à la terre irréprochable. Prévoyez RJ45 ou PoE jusqu’au tableau, un peu de ventilation et un étiquetage net. Calculez la puissance cumulée des relais et contacteurs (dont le contacteur jour/nuit) pour éviter les déclenchements. Un diagnostic électrique préalable aide à dimensionner juste et à garder des emplacements libres pour l’évolution.

Espace et ventilation pour l’évolutivité

Un tableau électrique connecté doit respirer et rester modulable. Prévoyez une réserve de modules sur les rails DIN pour ajouter plus tard un contacteur jour/nuit, des relais et contacteurs, un parafoudre pour la protection contre les surtensions ou un disjoncteur différentiel sans reconfigurer toute l’installation. Laissez des passages de câbles clairs et un coffret non saturé : la chaleur s’évacue mieux et les équipements durent plus longtemps. La NF C 15‑100 rappelle l’importance de l’accessibilité, des dégagements et d’une mise à la terre irréprochable du coffret. Avant d’ajouter des fonctions connectées, un diagnostic électrique permet de valider la réserve disponible, la ventilation et l’équilibrage des circuits. Ce soin dès le départ garantit des extensions faciles et sûres.

Séparation courants forts/faibles au propre

Séparer les circuits de puissance (230 V) des signaux (RJ45, bus domotique, TBT 12/24 V) évite interférences et risques. Conformément à la NF C 15‑100, faites passer chaque famille de câbles dans des gaines distinctes ou des goulottes à cloison, ne partagez pas la même boîte d’encastrement sans séparation, et croisez-les à 90° si nécessaire. Dans la GTL, regroupez le 230 V sur le rail DIN (disjoncteur différentiel, protection contre les surtensions) et les données dans un coffret VDI.

Pour piloter sans mélange, utilisez des relais et contacteurs: la commande basse tension reste côté « faibles », la puissance côté « forts » (ex. contacteur jour/nuit). Pensez à la mise à la terre des blindages au tableau électrique connecté et à un diagnostic électrique pour valider la conformité.

Protection des personnes : disjoncteur différentiel et mise à la terre au cordeau

Choisir le bon type (AC, A, F) et le bon calibre

Pour votre tableau électrique connecté, choisissez le disjoncteur différentiel selon la NF C 15‑100 et vos appareils:

  • Type AC: circuits simples (éclairage, prises standard, chauffe‑eau via contacteur jour/nuit).
  • Type A: charges avec électronique (plaques à induction, lave‑linge, alimentations de modules domotiques).
  • Type F (HPI/Si): équipements sensibles ou à variateur (congélateur, informatique, pompe à chaleur) pour limiter les déclenchements intempestifs.

Côté calibre, visez 25 A pour petites lignes dédiées, 40 A pour la majorité des rangées, 63 A pour fortes puissances. Sensibilité 30 mA obligatoire pour les personnes. Vérifiez aussi mise à la terre et protection contre les surtensions. En cas de doute, un diagnostic électrique vous assure un dimensionnement conforme et serein.

En rénovation, privilégiez le type A sur les rangées principales : il tolère mieux les courants de fuite DC générés par l’électronique moderne. Réservez le type F/HPI aux charges critiques (chaîne froid, pompes); centraliser ces circuits dessus limite les coupures gênantes.

Tester régulièrement son disjoncteur différentiel

Un disjoncteur différentiel 30 mA protège des chocs électriques. Vérifiez son bon fonctionnement en suivant ces étapes simples :

  • Éteignez les équipements sensibles (ordinateur, box domotique) pour éviter toute perte de données.
  • Appuyez sur le bouton TEST une fois par mois (bonne pratique conforme à l’esprit de la NF C 15‑100).
  • Il doit déclencher instantanément ; réarmez ensuite le circuit.
  • S’il ne réagit pas, ne le laissez pas en service : faites réaliser un diagnostic électrique et remplacez-le si nécessaire.

Sur un tableau électrique connecté, programmez un rappel automatique et suivez l’historique des déclenchements. Cette vérification complète, sans la remplacer, une mise à la terre efficace et une protection contre les surtensions adaptées.

Un test mensuel prend 10 secondes et peut sauver des vies. Ajoutez un rappel récurrent sur votre smartphone ou dans votre système domotique pour ne pas l’oublier.

Contrôler et optimiser la mise à la terre

Une terre efficace, c’est la base de la sécurité et des performances de vos équipements connectés. Faites vérifier la résistance de la prise de terre lors d’un diagnostic électrique : selon la NF C 15‑100, elle doit permettre au disjoncteur différentiel 30 mA de déclencher rapidement (on vise souvent < 50–100 Ω). Contrôlez la continuité du conducteur vert/jaune et les liaisons équipotentielles, surtout dans les pièces d’eau. Si besoin, remplacez ou ajoutez un piquet et optimisez son implantation. Dans un tableau électrique connecté, la protection contre les surtensions n’est réellement efficace qu’avec une terre de qualité. Bon à savoir : relais et contacteurs, y compris le contacteur jour/nuit, gagneront en fiabilité.

Sélectivité différentielle : éviter les déclenchements intempestifs

Pour que toute la maison ne s’éteigne pas au moindre défaut, on hiérarchise les disjoncteurs différentiels : 30 mA en aval sur les circuits sensibles et 300 mA sélectif (type S) en amont. On choisit aussi le bon type (AC/A) selon les usages (plaques, borne de recharge/IRVE), conformément à la NF C 15‑100. Dans un tableau électrique connecté, la bonne coordination avec les relais et contacteurs (ex. contacteur jour/nuit) limite les appels de courant qui font sauter l’amont. Complétez par une mise à la terre irréprochable et une protection contre les surtensions pour réduire fuites et parasites. En cas de doutes, un diagnostic électrique vérifie la sélectivité et sécurise votre installation.

Protéger le matériel : protection surtension et parafoudres pour objets connectés

Quand installer un dispositif de protection contre les surtensions

Installez un parafoudre dès que vous modernisez votre tableau électrique connecté ou ajoutez de la domotique. La NF C 15‑100 le rend obligatoire dans plusieurs situations (zones orageuses, alimentation aérienne, locaux sensibles) et le recommande quand l’analyse de risque l’indique. C’est aussi pertinent si votre diagnostic électrique révèle une mise à la terre perfectible ou si vous avez des équipements sensibles: passerelles domotiques, relais et contacteurs, contacteur jour/nuit, box internet, variateurs LED, etc. Placez-le en tête d’installation, coordonné avec le disjoncteur différentiel, pour éviter les dégâts lors d’un orage ou d’un pic réseau. Astuce: profitez d’une rénovation ou d’un ajout d’appareils connectés pour l’intégrer proprement et garantir une protection homogène.

Coordination des niveaux SPD au tableau et en aval

Pour éviter que la foudre et les pics réseau n’endommagent vos équipements et votre tableau électrique connecté, on combine des parafoudres (SPD) de niveaux complémentaires. En tête d’installation, un SPD type 1/2 selon NF C 15‑100, puis un type 2 au tableau, et des type 3 au plus près des appareils sensibles (box, passerelles domotiques, relais et contacteurs, contacteur jour/nuit). La coordination repose sur des liaisons très courtes vers la mise à la terre (<50 cm), une tension résiduelle (Up) compatible avec l’équipement, et une protection amont adaptée (disjoncteur ou fusible). Vérifiez aussi la sélectivité avec le disjoncteur différentiel. Un diagnostic électrique permet d’ajuster calibres et schémas pour une protection contre les surtensions efficace en amont comme en aval.

Sécuriser Ethernet, PoE et bus domotiques

  • Respecter la NF C 15‑100 : séparer courants forts et faibles (goulottes compartimentées, pas de mélange dans la même gaine) et distances minimales avec le 230 V.
  • PoE: choisir des switches/injecteurs 802.3af/at/bt certifiés, alimentés par un circuit protégé par disjoncteur différentiel 30 mA. Vérifier le budget de puissance et la ventilation.
  • Protéger: installer une protection contre les surtensions RJ45 si liaisons extérieures, un parafoudre au tableau électrique connecté, et assurer une mise à la terre continue et mesurée.
  • Bus domotiques (KNX, DALI, Modbus): respecter polarité et topologies, utiliser des câbles blindés et raccorder l’écran à la terre d’un seul côté pour éviter les boucles.
  • Relais et contacteurs: isoler le 230 V (ex.: contacteur jour/nuit via interface). Un diagnostic électrique confirme terre et protections.

Bonnes pratiques d’onduleurs et filtrage

Pour sécuriser les équipements domotiques (box, passerelles, relais et contacteurs), choisissez un onduleur line‑interactive ou online, dimensionné avec 30–50 % de marge. Placez-le en aval du disjoncteur différentiel et du dispositif de protection contre les surtensions (parafoudre Type 2 au tableau électrique connecté), avec une mise à la terre impeccable. Évitez les multiprises parasurtensées en cascade.

Filtrez les parasites EMI/RFI via prises filtrées ou modules dédiés sur les circuits sensibles, en cohérence avec la NF C 15‑100. Ne branchez pas de gros consommateurs (ex. chauffe‑eau sur contacteur jour/nuit) sur l’onduleur. Testez l’autonomie chaque mois, remplacez les batteries tous les 3–5 ans et, en cas de doute, demandez un diagnostic électrique.

Piloter sans danger : relais et contacteurs, y compris le contacteur jour/nuit

Relais vs contacteurs : faire le bon choix en toute simplicité

Un relais commute de petites charges et des signaux de commande: éclairage, impulsions de scénarios domotiques, interfaces faible puissance. Le contacteur, lui, supporte de fortes intensités: chauffe‑eau, radiateurs, moteurs; le fameux contacteur jour/nuit en est l’exemple courant. Choisissez selon la puissance et la fréquence de commutation, et le type de bobine (230 V, 24 V) disponible dans votre tableau électrique connecté. Côté sécurité, respectez la NF C 15‑100: protection en amont par disjoncteur différentiel adapté, protection contre les surtensions, et mise à la terre irréprochable. Avant toute intégration de relais et contacteurs, un diagnostic électrique s’impose, surtout en rénovation.

Contacteur jour/nuit pour chauffe-eau : câblage sûr et conforme

Pour piloter un chauffe‑eau en heures creuses, privilégiez une installation simple et conforme à la NF C 15‑100. Le ballon doit être sur un circuit dédié (2,5 mm² + disjoncteur 20 A), protégé en amont par un disjoncteur différentiel 30 mA, avec mise à la terre irréprochable. Le contacteur jour/nuit se câble en deux parties : puissance (du disjoncteur vers le chauffe‑eau via le contacteur) et commande (signal compteur HPHC via un disjoncteur 2 A vers A1/A2). Ajoutez une protection contre les surtensions au tableau pour préserver les relais et contacteurs et, si vous disposez d’un tableau électrique connecté, utilisez uniquement des modules certifiés sans court‑circuiter les protections. Coupez toujours l’alimentation avant intervention et, en cas de doute, faites réaliser un diagnostic électrique ou appelez un électricien qualifié.

Protection des charges motorisées et inductives

Volets roulants, motorisations de portail ou pompes génèrent des appels de courant et des pics inductifs. Pour une domotique fiable et conforme à la NF C 15‑100, pensez à :

  • Un disjoncteur adapté (courbe C ou D selon l’appel de courant) et un disjoncteur différentiel 30 mA, de préférence type A si présence d’électronique.
  • Des relais et contacteurs de catégorie AC-3 avec pouvoir de coupure suffisant, et une protection des bobines (varistor ou RC) pour éviter les surtensions. Idem pour le contacteur jour/nuit.
  • Une protection contre les surtensions au tableau et une mise à la terre soignée, indispensables pour préserver moteurs et modules.
  • Dans un tableau électrique connecté, piloter les charges via contacteur plutôt qu’en direct.
  • Un diagnostic électrique si l’installation est ancienne ou modifiée, avant d’ajouter des automatismes.

Commandes à distance : séparation galvanique et sécurité

Quand vous pilotez volets, chauffe‑eau ou éclairage à distance, séparez strictement les circuits de commande basse tension des 230 V. Utilisez une véritable séparation galvanique (relais, optocoupleur), par exemple pour actionner un contacteur jour/nuit ou des relais et contacteurs depuis un tableau électrique connecté. Conformez-vous à la NF C 15‑100 : circuit protégé par disjoncteur différentiel adapté, mise à la terre soignée et protection contre les surtensions pour préserver les modules. Un diagnostic électrique préalable vérifie continuités de terre et différentiel. Ne faites jamais transiter le secteur dans un bornier « dry contact ». Préférez des alimentations SELV et des interfaces certifiées, avec repérage clair des conducteurs et étiquetage dans l’armoire.

Diagnostic électrique avant domotique : faire le point en douceur

Mesures d’isolement, continuité de terre et essais différentiels

Avant d’ajouter des modules domotiques, vérifiez la « santé » du réseau. La mesure d’isolement (megohmmètre) entre phase/neutre/terre repère câbles fatigués et évite les déclenchements intempestifs des disjoncteurs différentiels. Déconnectez les équipements électroniques (tableau électrique connecté, relais, contacteur jour/nuit) avant le test. La continuité de terre se contrôle à l’ohmmètre: toutes les prises et carcasses métalliques doivent être reliées; une terre efficace conditionne la protection contre les surtensions. Côté différentiel, appuyez chaque mois sur la touche Test des 30 mA; pour vérifier temps et courant de déclenchement selon NF C 15‑100, faites réaliser des essais instrumentés lors d’un diagnostic électrique. Notez et datez les mesures: elles servent de référence et facilitent la mise en conformité.

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Thermographie, serrage des connexions et repérage

La thermographie infrarouge repère en un coup d’œil les points chauds d’un tableau électrique connecté: borniers, disjoncteurs différentiels, relais et contacteurs. On intervient avant la panne! Après coupure de courant, resserrez les connexions au couple recommandé, remplacez les conducteurs abîmés et vérifiez la continuité de la mise à la terre. Un repérage clair est tout aussi vital: étiquettes lisibles pour chaque circuit, disjoncteur, contacteur jour/nuit, et dispositif de protection contre les surtensions; mettez à jour le schéma et le tableau des circuits. La norme NF C 15‑100 exige un marquage durable et cohérent: profitez d’un diagnostic électrique annuel pour contrôler serrage, thermographie et conformité.

Rapport de diagnostic électrique et plan d’actions

Un diagnostic électrique sérieux dresse un état des lieux: conformité à la NF C 15‑100, qualité de la mise à la terre, calibre et sélectivité des disjoncteurs différentiels 30 mA, présence d’une protection contre les surtensions (parafoudre), état des relais et contacteurs — dont le contacteur jour/nuit — et capacité du tableau à recevoir des modules ou un tableau électrique connecté.

Plan d’actions conseillé (à réaliser par un électricien qualifié) :

  • Prioriser les non‑conformités et risques immédiats.
  • Réhabiliter ou améliorer la terre et ajouter un parafoudre si absent.
  • Remplacer/ajouter les dispositifs différentiels 30 mA et étiqueter les circuits.
  • Mettre à niveau le tableau pour prévoir l’espace et l’alimentation des modules domotiques.
  • Contrôler et recâbler au besoin relais et contacteurs pour des scénarios fiables.
  • Programmer un contrôle final et documenter le suivi du diagnostic.

Schémas, documentation et carnet de câblage à jour

Gardez des schémas à jour et lisibles pour chaque circuit et appareil. Notez clairement le calibre du disjoncteur différentiel, la présence d’une protection contre les surtensions, la mise à la terre, ainsi que le câblage des relais et contacteurs (dont le contacteur jour/nuit). Ajoutez à chaque modification domotique la référence du module, son emplacement dans le tableau électrique connecté et la date de mise à jour, en respectant la NF C 15‑100. Étiquetez fils et borniers, joignez des photos annotées, et conservez une copie numérique (cloud + QR code dans le coffret). Pensez aussi au carnet de câblage: couleurs, numérotation, légendes, liste de pièces. Ce dossier facilitera le diagnostic électrique, l’entretien, et toute intervention future en toute sécurité.

Réseau et cybersécurité à la maison : petits gestes qui changent tout

Segmentation Wi-Fi/IoT, VLAN et mises à jour régulières

Pour vos objets connectés (tableau électrique connecté, relais et contacteurs, contacteur jour/nuit…), créez un réseau Wi‑Fi dédié, séparé de vos ordinateurs et smartphones. Si votre box/routeur le permet, isolez-les aussi via des VLAN : chaque groupe d’appareils ne “voit” que ce qui est nécessaire, ce qui limite la propagation d’une faille. Activez WPA2/WPA3, changez les mots de passe par défaut, désactivez l’UPnP.

Planifiez des mises à jour régulières du routeur, des passerelles domotiques et du firmware des modules ; activez les MAJ automatiques quand c’est possible. Cette hygiène réseau complète vos protections électriques (disjoncteur différentiel, protection contre les surtensions, mise à la terre) et, côté normes, s’inscrit dans la même logique que la NF C 15‑100. Un diagnostic électrique et réseau périodique apporte une couche de sérénité en plus.

Mots de passe robustes, 2FA et sauvegardes

  • Créez des phrases de passe uniques et longues (12–16+ caractères) pour le routeur, la box domotique et les comptes fabricants. Évitez toute réutilisation et facilitez‑vous la vie avec un gestionnaire de mots de passe.
  • Activez l’authentification à deux facteurs (2FA) sur le cloud et l’appli de votre tableau électrique connecté. Privilégiez une application d’OTP plutôt que le SMS et conservez les codes de secours en lieu sûr.
  • Sauvegardez régulièrement la configuration (scènes, règles, paramètres) et exportez-la avant toute mise à jour ou diagnostic électrique. Gardez deux copies (locale chiffrée + cloud), nommées et datées, puis testez la restauration pour vérifier que tout repart rapidement en cas de pépin.

Accès distant sécurisé et journalisation

Pour piloter votre maison à distance sans stress, privilégiez des accès chiffrés (HTTPS/VPN) et l’authentification à deux facteurs. Mots de passe uniques, mises à jour régulières du firmware et pare‑feu bien réglé sont vos meilleurs alliés. Avant d’ouvrir votre système vers l’extérieur, assurez-vous que l’installation respecte la NF C 15‑100, avec mise à la terre et protection contre les surtensions au niveau du tableau électrique connecté.

  • Activez la journalisation: horodatage, utilisateur, équipement et action. C’est précieux pour un diagnostic électrique.
  • Suivez les événements clés: déclenchement d’un disjoncteur différentiel, bascule du contacteur jour/nuit, ordres envoyés aux relais et contacteurs.
  • Conservez les logs plusieurs mois et paramétrez des alertes en cas d’échecs d’authentification ou d’accès inhabituels.

Ces bonnes pratiques renforcent la sécurité sans compliquer l’usage au quotidien.

Plan de reprise après incident domestique

  • Coupez l’alimentation au disjoncteur principal et vérifiez l’absence de tension avant toute manipulation.
  • Consultez le tableau électrique connecté pour lire les alertes et l’historique de l’incident.
  • Contrôlez le disjoncteur différentiel (bouton test), la protection contre les surtensions et l’état de la mise à la terre.
  • Inspectez les relais et contacteurs, ainsi que le contacteur jour/nuit, pour détecter un collage ou un mauvais câblage.
  • Désactivez temporairement les scénarios domotiques et redémarrez les modules un par un.
  • Effectuez une remise en service progressive des circuits pour repérer celui qui déclenche à nouveau.
  • Faites réaliser un diagnostic électrique si un doute persiste et mettez en conformité selon la NF C 15‑100.
  • En prévention: maintenance régulière, étiquetage du tableau, sauvegarde des configurations et ajout de protections adaptées.
Photo de Mehdi Boucheta

Mehdi BouchetaCo-fondateur d’Artiscan

Ancien développeur et fan de sport, mon dernier trip m’a emmené au Pérou. Co-fondateur d’Artiscan avec mon frère, j’aime rénover, bricoler et partager des conseils concrets.

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