Finitions de peinture : le guide chaleureux pour chaque pièce de la maison

Choisir sa peinture intérieure en confiance : les essentiels à connaître

Finition mat satin velours : comment choisir facilement

Pour une peinture intérieure réussie, le bon choix entre finition mat satin velours dépend de l’usage de la pièce :

  • Mat : excellent pouvoir couvrant, masque les défauts ; idéal pour plafonds et chambres. Moins lessivable.
  • Satin : lumineux et résistant ; peinture lessivable parfaite pour cuisines, salles de bains et couloirs.
  • Velours : compromis élégant, doux au regard et assez facile d’entretien ; top pour salons et pièces de vie.

Pour bien choisir sa peinture, vérifiez le rendement au m² pour estimer la quantité, et si une sous-couche obligatoire est indiquée (supports neufs, teintes foncées). Côté outils, privilégiez le rouleau pour les grandes surfaces et le pinceau pour angles et finitions.

Mat pour gommer les défauts, satin pour résister au quotidien, velours pour l’équilibre douceur/entretien : partez de l’usage de la pièce, puis ajustez la finition. Un bon éclairage (lumière rasante) aide à valider votre choix avant d’acheter en grande quantité.

Pouvoir couvrant : opacité, teintes et nombre de couches

Le pouvoir couvrant d’une peinture intérieure, c’est sa capacité à masquer le support. Il varie selon la teinte et la finition : blancs et pastels couvrent souvent en 2 couches ; les jaunes, rouges et bleus profonds exigent parfois 3 couches ou une sous-couche teintée. Le mat masque mieux les défauts ; le velours et le satin offrent un tendu soigné, mais tolèrent moins les reprises. Les peintures lessivables, plus denses, couvrent bien si l’application est régulière. Pour choisir sa peinture, vérifiez le rendement au m² et sélectionnez le bon outil : rouleau adapté (8–12 mm) pour les murs, pinceau pour les angles. Sous-couche obligatoire sur supports neufs, tachés ou très contrastés : elle uniformise l’absorption et peut faire gagner une couche.

Vous peignez un mur bleu nuit en vert sauge ? Appliquez d’abord une sous-couche grise ou teintée proche du vert. Résultat : 1 sous-couche + 2 couches de finition suffisent le plus souvent, au lieu de 3 à 4 couches de finition.

Peinture lessivable ou non : quel usage, quelle pièce ?

Dans les zones à fort passage (entrée, couloir, chambre d’enfant), optez pour une peinture intérieure lessivable en finition mat, satin ou velours : elle résiste aux frottements et se nettoie facilement. Cuisine et salle de bains : même réflexe, pour un entretien régulier sans stress.

Chambres et plafonds apprécient une finition mate non lessivable (ou un mat lessivable si vous voulez concilier cocon et pratique), idéale pour masquer les imperfections. Pour bien choisir sa peinture, comparez le pouvoir couvrant et le rendement au m², et sortez les bons outils (rouleau pour les grandes surfaces, pinceau pour les angles). Selon le support, sous-couche obligatoire pour une accroche durable.

Rendement au m² : bien lire l’étiquette et estimer la quantité

Sur l’étiquette, repérez le rendement au m² (ex. 10–12 m²/L/couche) et le nombre de couches. Calculez : surface totale × couches ÷ rendement = litres à prévoir, puis ajoutez 10 % de marge. Le résultat varie selon le pouvoir couvrant, la nature du support et la finition (mat, satin, velours). Une peinture lessivable est souvent plus dense : consommation un peu plus élevée. Un rouleau microfibre couvre mieux qu’un pinceau sur les grandes surfaces, donc moins de pertes. Si une sous-couche est obligatoire, elle s’ajoute au calcul mais optimise ensuite la consommation de la peinture intérieure. Astuce : mesurez pièce par pièce pour choisir sa peinture sans sur-acheter.

Regroupez vos achats par lot pour garantir la même teinte et mélangez les pots entre eux (méthode du “batônnage”) avant application. Conservez le numéro de lot sur la fiche chantier : précieux pour d’éventuelles retouches.

Pièce par pièce : mat, satin ou velours pour une ambiance qui vous ressemble

Salon et séjour : velours chaleureux ou satin polyvalent

Dans la palette des finition mat satin velours de la peinture intérieure, le séjour aime les finitions qui réchauffent la lumière tout en restant faciles à vivre.

  • Velours : aspect doux et chaleureux, idéal pour créer une ambiance cosy et atténuer les petites imperfections. Selon les gammes, peut être une peinture lessivable.
  • Satin : plus lumineux et polyvalent, résiste mieux aux frottements et se nettoie facilement, parfait pour les zones de passage.

Pour bien choisir sa peinture, vérifiez le pouvoir couvrant (nombre de couches) et le rendement au m², essentiels sur de grands murs. Sous-couche obligatoire sur supports neufs, poreux ou pour recouvrir des teintes contrastées. Côté application, privilégiez le rouleau pour les surfaces et le pinceau pour angles et boiseries.

Grand séjour = grandes surfaces : anticipez la consommation, travaillez mur par mur et gardez un “bord humide” pour un rendu uniforme, surtout en satin ou velours.

Chambres : le mat apaisant qui gomme les défauts

Dans la chambre, on privilégie une peinture intérieure mate : lumière adoucie, ambiance cosy, et indulgence sur les petites irrégularités. Pour choisir sa peinture, visez un fort pouvoir couvrant pour masquer en deux couches et, si besoin, un mat lessivable pour faciliter l’entretien (parfait en chambre d’enfant). En alternative, la finition velours garde de la douceur sans trop révéler les défauts, quand le satin renvoie davantage la lumière. Respectez la sous-couche obligatoire sur supports neufs ou pour passer d’une teinte foncée à claire. Calculez la quantité avec le rendement au m² indiqué. Côté outil : rouleau microfibre pour les murs et pinceau pour angles et finitions.

Cuisine et salle de bains : satin lessivable, anti-traces

Dans ces pièces humides, misez sur une peinture intérieure satinée et véritablement lessivable : elle résiste aux éclaboussures et reste anti-traces au quotidien. Pour choisir sa peinture, côté finition mat satin velours, évitez le mat (il marque) et préférez un satin, voire un velours formulé pour pièces d’eau.

Vérifiez toujours le pouvoir couvrant et le rendement au m² afin de calculer la bonne quantité. La préparation change tout : dégraissage soigné, bonne ventilation et, selon le support, sous-couche obligatoire. Pour l’application, le duo rouleau/pinceau fait merveille : un rouleau microfibre pour les grandes surfaces et un pinceau pour les angles et recoins.

Choisissez des peintures adaptées pièces humides (additifs anti-moisissures) et laissez durcir le film plusieurs jours avant tout lavage. Évitez d’appliquer sur joints silicone non adhérents et ventilez correctement pendant le séchage.

Entrées et couloirs : satin ou velours pour les passages fréquents

Dans la famille finition mat satin velours, misez sur le satin pour ces zones très sollicitées : cette peinture intérieure résiste mieux aux frottements et, en version lessivable, se nettoie d’un coup d’éponge. Le velours est un excellent compromis : aspect doux, il masque mieux les petites imperfections tout en restant facile d’entretien.

Pour bien choisir sa peinture, comparez le pouvoir couvrant et le rendement au m² afin d’anticiper le nombre de couches et la quantité. Préparez le support avec une sous-couche obligatoire sur plâtre neuf, fonds foncés ou tachés. À l’application, optez pour un rouleau adapté aux murs (poils moyens) et soignez les angles pour un fini impeccable.

Plafonds et boiseries : quelle finition pour quel support ?

Pour les plafonds, privilégiez une finition mate : elle masque les défauts, offre un bon pouvoir couvrant et évite les reflets. Utilisez un rouleau anti-goutte pour une peinture intérieure propre, avec un rendement au m² d’environ 8 à 12 m²/L. Sous-couche obligatoire sur plaques neuves, fonds poreux ou tachés.

Pour les boiseries (portes, plinthes, moulures), optez pour une finition satin ou velours : plus résistante et lessivable au quotidien. Préparez bien le support (dégraissage, léger ponçage), puis appliquez une sous-couche obligatoire sur bois tanniques, vernis ou mélaminés. Travaillez au pinceau à rechampir puis au petit rouleau laqueur. Pour choisir sa peinture, privilégiez une acrylique ou alkyde en phase aqueuse, au bon rendement au m² et à la glisse confortable.

Sous-couche obligatoire ? Les bons réflexes avant d’ouvrir le pot

Quand la sous-couche est indispensable : supports neufs, taches, couleurs fortes

Sur supports neufs (plâtre, BA13, enduits, bois), la sous-couche obligatoire fixe le fond, uniformise l’absorption et booste le pouvoir couvrant de la peinture intérieure, qu’elle soit en finition mat, satin ou velours. Face aux taches (nicotine, humidité, suie), optez pour une impression isolante pour bloquer les remontées et éviter les auréoles, même sous une peinture lessivable. Pour recouvrir des couleurs fortes, une sous-couche teintable uniformise et réduit le nombre de couches : meilleur rendement au m² et gain de temps. Côté pratique, dépoussiérez, puis appliquez au rouleau et au pinceau avant de choisir sa peinture de finition.

Bois, plâtre, carrelage : choisir la bonne sous-couche

On la croit optionnelle, pourtant la sous-couche est souvent la clé d’une peinture intérieure durable. Sur bois, choisissez une impression spéciale qui bloque les tanins et uniformise le support ; sur plâtre, une primaire régulatrice limite l’absorption, améliore le pouvoir couvrant et donc le rendement au m² ; sur carrelage, une accroche spécifique est quasi sous-couche obligatoire pour assurer l’adhérence. Résultat : moins de couches, une finition mat, satin ou velours plus régulière et une peinture lessivable qui tient. Appliquez au rouleau sur les grandes surfaces et au pinceau pour les angles : le bon outil fait la différence. Choisir sa peinture commence par la bonne base.

Booster l’adhérence et le pouvoir couvrant dès la première passe

Pour une accroche impeccable, dépoussiérez, dégraissez puis égrenez finement le support. Sur plaques de plâtre, enduits ou fonds très absorbants, la sous-couche obligatoire uniformise l’absorption et maximise le pouvoir couvrant dès la première couche. Choisir sa peinture compte aussi : optez pour une peinture intérieure, éventuellement lessivable dans les zones de passage, et la finition mat, satin ou velours selon la pièce. Mélangez bien, respectez la dilution du fabricant et le rendement au m². Sélectionnez un rouleau et des pinceaux de qualité, chargez correctement, appliquez en passes croisées sans trop appuyer, et gardez un bord humide. Résultat : une surface qui accroche, couvre mieux et demande moins de retouches.

Éviter reprises et auréoles : préparation simple mais efficace

Avant tout, un support propre change tout : lessivez, dépoussiérez, rebouchez, poncez finement, puis aspirez. Appliquez une sous-couche obligatoire sur fonds neufs, hétérogènes ou très colorés : elle égalise l’absorption, booste le pouvoir couvrant et le rendement au m². Choisir sa peinture selon la pièce et l’usage (finition mat, satin ou velours ; peinture lessivable pour cuisine et couloir) aide aussi à limiter les traces. Côté outils, privilégiez un rouleau et des pinceaux de qualité et adaptés. Chargez le manchon régulièrement, travaillez mur par mur, depuis la lumière, en bandes croisées puis lissées dans le même sens, en gardant toujours un “bord humide”. Pas de retouche sur film en train de sécher, et respectez les temps de séchage entre couches : la clé d’une peinture intérieure sans reprises ni auréoles.

Pouvoir couvrant et rendement au m² : peindre malin sans dépasser le budget

Calculer la surface à peindre en 3 étapes

  1. Mesurez chaque surface : largeur × hauteur de tous les murs et plafonds, puis soustrayez portes et fenêtres. Notez le total en m².

  2. Calculez les couches : 2 couches de peinture intérieure + sous-couche obligatoire si support neuf, très foncé ou taché. Ajoutez 10 % de marge pour les reprises.

  3. Divisez la surface par le rendement au m² indiqué sur le pot pour obtenir la quantité. Ajustez selon le pouvoir couvrant et la finition (mat, satin, velours), le caractère lessivable, et l’outil : au rouleau, consommation optimisée ; au pinceau, prévoyez un peu plus. Ce calcul facilite aussi le fait de choisir sa peinture et d’acheter juste ce qu’il faut.

  • Surfaces calculées (murs, plafonds) et ouvertures déduites
  • Nombre de couches et sous-couche validés
  • Rendement au m² vérifié sur l’étiquette
  • 10 % de marge ajoutés pour imprévus
  • Outils et protections (bâches, ruban) prêts

Rendement au m² réel vs. annoncé : comprendre l’écart

Les rendements indiqués par les fabricants correspondent à des conditions idéales : support lisse, sous-couche appliquée, température stable et application régulière. Sur chantier, le m² réel baisse vite. Un support poreux ou brut “boit” la peinture intérieure, un changement de teinte marqué réduit le pouvoir couvrant, et l’outil (rouleau/pinceau) ou la finition choisie (mat, satin, velours) influent sur l’épaisseur déposée. Les peintures lessivables, souvent plus chargées, s’étalent parfois un peu moins.

Astuces pour estimer juste :

  • Retranchez 15 à 30 % au rendement annoncé (ex. 12 m²/L → 9–10 m²/L).
  • Prévoyez 2 couches, parfois 3 sur teintes vives.
  • Appliquez une sous-couche obligatoire sur supports absorbants pour limiter la consommation.

Optimiser le pouvoir couvrant avec la bonne teinte de sous-couche

Pour booster le pouvoir couvrant de votre peinture intérieure, choisissez une sous-couche teintée proche de la couleur finale. Un gris moyen sous les teintes vives ou très foncées (bleus, rouges, verts) et un blanc cassé pour les tons clairs/pastels réduisent le nombre de couches de finition (mat, satin, velours), améliorent le rendement au m² et uniformisent l’aspect. La sous-couche est obligatoire sur supports bruts, très poreux, contrastés ou tachés, et avant une peinture lessivable en cuisine/salle de bain pour assurer l’adhérence. Appliquez une couche régulière au rouleau sur les grandes surfaces et au pinceau dans les angles, en respectant séchage et dilution. En magasin, demandez une sous-couche teintable : un vrai plus quand on souhaite bien choisir sa peinture et gagner du temps.

Si vous hésitez entre deux teintes proches, faites teinter la sous-couche au milieu des deux. Elle “pardonnnera” la légère variation et limitera le nombre de couches finales.

Cas pratiques : rénover un mur sombre, masquer motifs et taches

Mur très foncé ou motifs tenaces ? Commencez par une sous-couche obligatoire, idéalement opacifiante (blanche ou grise) pour booster le pouvoir couvrant. Pour choisir sa peinture intérieure : une finition mat camoufle mieux les défauts, le velours équilibre élégance et résistance, le satin est plus lumineux et lessivable, pratique en zones de passage ou cuisine.

Sur taches (nicotine, feutre, humidité), préférez une impression anti-taches avant les couches de finition. Appliquez au rouleau pour les grandes surfaces et au pinceau pour les angles, en passes croisées régulières. Calculez la quantité : surface totale × nombre de couches ÷ rendement au m², sous-couche comprise. Résultat : motifs et taches disparaissent, et la couleur ressort uniforme et durable.

Outils et gestes rassurants : du bon outil rouleau pinceau au beau résultat

Rouleaux microfibre (5–12 mm), pinceaux à rechampir et plats, perches, bacs et grilles, ruban de masquage, bâches, mélangeur, papier abrasif, chiffon microfibre, savon noir/white-spirit, gants et masque (EPI).

Bien choisir son outil rouleau pinceau selon la finition

Pour une peinture intérieure impeccable, adaptez l’outil à la finition mat, satin, velours.

  • Mat : rouleau microfibre 10–12 mm (ou polyamide texturé) pour un fort pouvoir couvrant et un rendu qui masque les défauts ; pinceau plat pour les angles. Moins adapté si vous voulez une peinture très lessivable.
  • Satin/velours : rouleau laque/microfibre 5–8 mm pour tendre sans traces ; pinceau à poils synthétiques souples pour les reprises. Ces finitions donnent souvent une peinture lessivable.
  • Détails et boiseries : mini-rouleau laque et pinceau à rechampir pour des arêtes nettes.

Sur fonds neufs, poreux ou très contrastés, sous-couche obligatoire : elle stabilise, améliore le rendement au m² et facilite l’application. Bien choisir sa peinture + le bon duo rouleau/pinceau, c’est l’assurance d’un résultat uniforme et durable.

Quel rouleau pour mat, satin, velours : poils et microfibres

  • Mat : manchon polyamide tissé 12–14 mm ou microfibre 10–12 mm, idéal plafonds et murs. Il charge bien, limite les reprises et offre un bon pouvoir couvrant et un excellent rendement au m².
  • Velours : microfibre 8–10 mm, pose régulière avec léger grain, parfait pour la peinture intérieure courante et les finitions soignées, compatible peinture lessivable.
  • Satin : microfibre 5–8 mm ou laqueur 5 mm sur supports lisses, pour un tendu fin qui révèle moins de traces de rouleau.

Astuce pratique : sous-couche obligatoire sur fonds poreux ou contrastés pour uniformiser. Rechampissez les bords au pinceau, humidifiez le manchon avant usage et choisissez un rouleau “spécial acrylique”. Un bon outil fait toute la différence pour choisir sa peinture et réussir la finition.

Pinceaux d’angle et rechampi : des bords nets sans stress

Avant le rouleau, dessinez une bande propre le long des plinthes, angles et encadrements avec un pinceau à rechampir (biseauté) ou un pinceau d’angle. Chargez peu, essorez, puis tirez le trait en continu, et croisez ensuite au rouleau pour fondre la marque. Le ruban de masquage aide, mais retirez-le tant que la peinture est encore fraîche. Si la sous-couche est obligatoire, rechampissez-la aussi : vous gagnerez en pouvoir couvrant et en bords nets dès la première couche. Les finitions mat, satin ou velours n’ont pas la même tolérance : le mat pardonne, le satin/velours révèle les reprises — soyez régulier. Pour choisir sa peinture intérieure, préférez une peinture lessivable dans les zones sollicitées. Respectez le rendement au m² indiqué et adaptez l’outil à la surface.

Entretien des outils : nettoyage, stockage, réutilisation

  • Pendant les pauses (jusqu’à 48 h), enveloppez rouleaux et pinceaux dans un film ou un sac hermétique et placez-les au frais : idéal entre deux couches ou après une sous-couche.
  • Nettoyage : acrylique/peinture intérieure à l’eau = eau tiède + savon noir. Glycéro/alkyde = white-spirit puis rinçage. Essorez le rouleau, peignez le pinceau avec un peigne à poils.
  • Séchage et stockage : redonnez leur forme, suspendez-les poils vers le bas et étiquetez “mat”, “satin” ou “velours” pour ne pas mélanger les finitions.
  • Réutilisation : testez sur carton ; des outils propres améliorent le pouvoir couvrant, évitent les traces et optimisent le rendement au m², même avec une peinture lessivable.
  • Pensez au bac et à la grille. Ne jetez jamais les solvants à l’évier : direction déchetterie.

Application pas à pas : techniques simples pour un rendu pro à la maison

Préparer le support : dépoussiérer, reboucher, poncer

Enlevez d’abord toute la poussière : aspirateur puis chiffon microfibre légèrement humide. En cuisine/salle de bains, dégraissez. Rebouchez trous et fissures avec un enduit, laissez sécher, puis poncez (grain 120–180) jusqu’à surface lisse. Dépoussiérez encore.

Sur supports poreux, tachés ou hétérogènes, la sous-couche obligatoire uniformise l’absorption, améliore le pouvoir couvrant et le rendement au m² de votre peinture intérieure. Cette base soignée assure un rendu net, que vous visiez une finition mat, satin ou velours, et facilite l’application au rouleau et au pinceau sans traces. Vous pourrez ensuite choisir sa peinture sereinement (peinture lessivable en pièce humide, par exemple).

Ordre d’application : plafonds, murs, boiseries

Peignez du haut vers le bas, toujours. Commencez par le plafond : découpez au pinceau, puis passez le rouleau en bandes croisées. Une finition mate offre un excellent pouvoir couvrant. Enchaînez avec les murs : choisissez une peinture intérieure satin ou velours, souvent lessivable, pratique au quotidien ; respectez le rendement au m² indiqué. Terminez par les boiseries (portes, plinthes) : pinceau laqueur ou petit rouleau mousse pour une surface lisse.

Pensez à la sous-couche obligatoire selon le support (plâtre neuf, bois tannique, anciennes couleurs vives) pour un résultat uniforme. Ce cheminement limite les éclaboussures et vous aide à mieux choisir sa peinture et ses outils (rouleau, pinceau) pièce par pièce.

Au rouleau et au pinceau : croiser, tendre, lisser

Chargez légèrement le rouleau, essorez sur la grille, puis peignez par zones d’environ 1 m² : croisez vos passes (verticales puis horizontales) pour uniformiser le pouvoir couvrant. Tendez ensuite en tirant la matière sans appuyer, puis lissez dans le sens de la lumière. Avec le pinceau, “coupez” les angles et suivez la même logique. Prenez votre temps, gardez un bord humide et rechargez régulièrement le rouleau. Respectez le rendement au m² indiqué : trop chargé = coulures ; pas assez = reprises. Selon la finition mat satin velours et la peinture intérieure choisie — lessivable ou non — le geste reste le même. Si le support est hétérogène, pensez à la sous-couche obligatoire pour un résultat net.

Séchage entre couches : éviter marques et différences de brillance

Les différences de brillance viennent souvent d’un recouvrement trop tôt ou d’une épaisseur irrégulière, surtout en peinture intérieure.

  • Respectez le temps de recouvrement (sec au toucher ≠ recouvrable) et adaptez-vous à la température/humidité.
  • Gardez un bord humide, travaillez pan par pan, croisez au rouleau ; ne retouchez pas une zone qui commence à tirer.
  • Uniformisez l’épaisseur : suivez le rendement au m² et conservez le même outil sur tout le mur.
  • Homogénéisez la teinte : mélangez les pots et remuez ; selon la finition mat, satin, velours, les reprises se voient plus. Sur une peinture lessivable, laissez durcir avant lavage.
  • Support régulier : sous-couche obligatoire sur fonds poreux pour réguler l’absorption et optimiser le pouvoir couvrant.
La plupart des peintures acryliques atteignent leur dureté finale en 7 à 28 jours. Pendant ce “cure”, évitez chocs, rubans adhésifs tenaces et lavages appuyés : la brillance et la résistance se stabilisent progressivement.

Entretenir sa peinture intérieure : nettoyage facile et retouches discrètes

Peinture lessivable, lavable, satinée : faire la différence

  • Lavable : se nettoie à l’éponge humide, sans détergent. Elle tolère les petites traces, mais pas les frottements répétés.
  • Lessivable : supporte un nettoyage avec détergent doux et un frottement plus appuyé. Idéale pour cuisine, salle de bains et couloirs ; on parle alors de peinture lessivable.
  • Satinée : c’est l’aspect (brillance douce), pas la résistance. Plus facile d’entretien qu’un mat et moins marquante qu’un brillant ; très répandue en finition satin ou velours.

Pour choisir sa peinture intérieure, regardez aussi le pouvoir couvrant, le rendement au m² et la mention sous-couche obligatoire, puis appliquez avec l’outil adapté (rouleau ou pinceau), selon la finition mat, satin, velours recherchée.

Taches du quotidien : cuisine, chambre d’enfant, couloir

  • Cuisine : graisses et éclaboussures exigent une peinture intérieure lessivable en finition satin ou velours, au fort pouvoir couvrant. Sous-couche obligatoire sur supports gras ou tachés. Appliquez au rouleau, finissez au pinceau dans les angles.
  • Chambre d’enfant : pour les traces de feutres et de chocolat, préférez un velours lessivable sur les murs et un mat au plafond pour la douceur. Choisir sa peinture avec un bon rendement au m² évite les retours magasin.
  • Couloir : zone de frottements par excellence, optez pour une finition velours (ou satin) résistante et facile d’entretien. Un haut pouvoir couvrant limitera le nombre de passes. Rouleau et pinceau indispensables pour couvrir vite et proprement.

Retoucher mat, satin, velours sans traces visibles

  • Utilisez la même peinture (même lot) bien remuée, et vérifiez la teinte à la lumière rasante.
  • Dépoussiérez et dégraissez ; sur tache ou enduit, sous-couche obligatoire pour uniformiser porosité et brillant.
  • Outil identique : même rouleau (manchon 10–12 mm pour mat/velours, 8–10 mm pour satin) ou pinceau ; évitez la mousse.
  • Respectez dilution et charge : suivez le rendement au m² pour garder pouvoir couvrant et aspect constants.
  • Appliquez par petites zones, croisez puis lissez sans pression en fondant les bords ; gardez un bord humide.
  • Sur satin/velours lessivables, si l’auréole persiste, repeignez du coin au coin pour homogénéiser les reflets.

Astuces pour prolonger la vie de vos murs peints

  • Au moment de choisir sa peinture, adaptez la finition mat, satin ou velours à la pièce : mat camoufle, satin résiste, velours équilibre douceur et entretien.
  • Optez pour une peinture lessivable dans les zones de passage ; elle supporte un nettoyage doux sans ternir.
  • Respectez la sous-couche obligatoire : meilleure adhérence et pouvoir couvrant, moins de reprises.
  • Respectez le rendement au m² et croisez vos passes ; surcharge et manque provoquent une usure prématurée.
  • Utilisez un rouleau et des pinceaux de qualité, dépoussiérez le support et nettoyez le matériel pour des murs qui gardent leur beauté.
  • Entretenez : dépoussiérage régulier, éponge humide pH neutre, retouches ponctuelles avec la même peinture intérieure.
Photo de Mehdi Boucheta

Mehdi BouchetaCo-fondateur d’Artiscan

Ancien développeur et fan de sport, mon dernier trip m’a emmené au Pérou. Co-fondateur d’Artiscan avec mon frère, j’aime rénover, bricoler et partager des conseils concrets.

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